La clé du bonheur

6195_637310389665412_1596237393_nLa gratitude. S’il n’y avait qu’un mot, qu’un concept, qu’une idée à retenir, ce serait elle.

On peut plus largement résumer notre capacité à être heureux en 4 points : le coeur, la gratitude, le regard et la responsabilité.

La gratitude permet de se connecter à notre coeur. Et notre coeur est le seul guide fiable sur notre chemin de vie. Notre capacité à émettre des pensées de gratitude dépend de notre regard sur le monde, et notre regard sur le monde dépend de notre monde intérieur, des sentiments qui nous habitent, de nos habitudes et croyances autant que de nos traumatismes non di-gérés.

La manière dont on voit le monde correspond toujours à ce que nous avons en nous. Qui a de la violence à l’intérieur verra de la violence dans le monde qu’il regarde… Si je suis emplie de colère et de frustration, ma vision du monde en sera colorée ainsi je verrai chaque relation, chaque interaction et interprèterai chaque action et parole d’autrui avec ce filtre – plus ou moins fortement actif mais toujours présent.

Combien de fois par jour suis-je reconnaissante envers la vie, envers ce qui m’arrive, envers le « bon » comme le « moins bon » ?

Combien de fois par jour est-ce que je ressens de la joie inonder mon être, de l’amour irradier de mon coeur ?

Est-ce que je laisse la peur, le passé guider ma vie ? Ou est-ce que je prends la responsabilité, ici et maintenant, de changer de regard, de travailler sur ce qui est en moi, et d’arrêter de mettre ma « souffrance », mes « difficultés » (passées et présentes) sur le monde extérieur, sur une personne, une situation…?

Les exemples sont nombreux de personnes ayant transcendé les pires situations pouvant être imaginées (camps de concentration, violences, guerre, viol…) et qui ont eu accès à cette intelligence du coeur, à un nouveau regard, à cette sorte de foi qui guide et oriente vers une partie de nous-même inconnue jusqu’alors…

Qu’est-ce qui différencie ces personnes de la majorité des gens ? Ils ont choisi d’être plus proches de Gandhi que d’Hitler (c’est vraiment pour prendre des exemples, en référence à l’une des ressources di-dessous), ils se sentent très souvent reconnaissants, ils ont choisi l’optimisme, le beau, l’amour, et – par la prière ou par un autre moyen – ils ont rejeté d’eux-même la violence et la haine. Car ils ont pu toucher du doigt un fait indéniable : si nous haïssons (ou tout sentiment assimilé, du plus extrême au moins visible) une personne qui nous a fait du mal, si nous lui en voulons, si nous ne la pardonnons pas, alors nous sommes comme elle. 

C’est écrit dans tous les textes anciens de mille façons différentes, et pourtant nous continuons à nous accrocher à cette souffrance : « il a gâché ma vie », « sans lui tout serait différent », « je ne peux pas à cause de… », etc.

Et si nous pouvions ? Et si tout dépendait réellement du regard que nous portons sur le monde ?

La limite entre le « pardonnable » et « l’impardonnable » existe-t-elle ? Est-il possible de la définir ? Si oui comment, sur quels critères ? Ce sera forcément variable en fonction des époques, du vécu, du contexte, et des personnes… Donc personne n’est à l’abri d’avoir commis « l’impardonnable » envers une autre personne.

Alors pardonnons-nous, pour tout le potentiel d’impardonnable en nous. Ce que nous n’avons pas fait dans cette vie nous pourrions fort bien l’avoir fait dans une autre vie, et toutes se jouent simultanément dans différents espace-temps.

Une fois en paix avec nous-même, regardons le monde avec un oeil nouveau : est-ce vraiment mon passé qui m’handicape, qui me bloque, qui me nuit autant ? Ou le regard que je continue de porter dessus ? Dans quel espace-temps est-ce que je décide de vivre ? Peut-être est-il temps de tester le présent, au moins un peu, juste pour voir… La joie n’existe qu’au présent. L’amour aussi. La haine et la peur reposent toujours sur le passé ou l’anticipation du futur.

Et chaque instant, nous avons le choix. Le choix entre notre « cerveau » et notre coeur. Le choix entre la vie et la mort. Le choix entre la joie et la rancoeur. Entre demander de l’aide ou s’enfermer dans notre orgueil, suivre notre petite voix ou se contenter de l’avis de notre mental… Il n’y a certes pas de « bon » ni de « mauvais » choix, mais quand même l’une des voie est plus agréable à vivre, ne croyez-vous pas ?

Quand nous écoutons notre coeur, les problèmes ne sont plus insurmontables, les synchronicités se multiplient, les miracles se produisent, et tout notre monde en est transformé. Cela n’enlève pas les difficultés possibles sur la route, cela ne dispense pas d’un travail sur soi quotidien (sur l’égo, les peurs, le lâcher-prise, l’ancrage…….. le choix est vaste) mais nous sommes alors guidés par une partie de nous qui a une vision plus large, qui connait le meilleur chemin à emprunter. Et qui nous permet de grandir, d’évoluer et de nous ouvrir un peu plus à chaque expérience, au lieu de rester à nous lamenter car nous rencontrons toujours les mêmes problèmes !

 

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Quelques inspirations pour nourrir le coeur et l’esprit :

 

Marion Eberschweiler : « Le jour où j’ai choisi entre l’amour et la haine »

 

Alice Herz-Sommer « Everything is a present » (survivante de l’holocauste) :

Un film magnifique à voir absolument… : « The power of the heart » (« L’infinie puissance du coeur »)

 

Et tant d’autres que vos inspirations sont les bienvenues en commentaires ! 🙂

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