Qu’est-ce qu’une « alimentation santé » ? (partie 1)

fraise_jardinUne question qui revient de plus en plus sur mon parcours, qu’est-ce que cela veut dire « manger sain » ? Comment concilier « plaisir » et « healthy food » ?

Pour beaucoup ces concepts de santé et de « bon » sont dissociés, ce qui est très étrange… Cela voudrait dire que notre corps « aime » ce qui est « mauvais » pour lui ? Comment est-ce possible ? Nous pourrions écrire une thèse sur le sujet et sur comment nous en sommes arrivés là, mais concentrons-nous plutôt sur l’objectif : comment retrouver un contact appréciable avec ce qui est bon pour nous. Car là est pour moi tout l’enjeu : se rééduquer pour apprendre à se connaître, connaître notre corps, ses besoins, ses rythmes, son fonctionnement, ses hauts et ses bas.

A mes yeux une alimentation santé se résume à ceci : manger précisément ce dont notre corps à besoin au moment où il en a besoin.

Comment savoir si notre corps a besoin d’un aliment ? En se reconnectant avec nos instincts qui nous guident si bien, en ajoutant peu à peu des aliments de moins en moins transformés, de plus en plus naturels, de moins en moins chimiques, de plus en plus frais (selon notre point de départ, car il est évident que le chemin sera différent pour une personne ayant toujours mangé des fruits et légumes en grande quantité très peu cuisinés et transformés et une personne s’étant « nourrie » pendant des années de plats préparés, de sandwichs, de cadavres (sans arrière-pensée : « ce qui reste du corps d’un organisme vivant humain ou animal dans la période qui suit la mort »), de pâtes, de fast-food et autres joyeusetés de la vie moderne…). En nettoyant nos intestins emplis de colles diverses et de déchets non digérés (si vous n’arrivez pas à identifier les ingrédients d’un plat, dites-vous bien que votre corps ne le saura pas non plus !), en « nettoyant » nos émotions, croyances, habitudes et schémas liés à la nourriture (au sens large, incluant nos relations aux autres, au monde, et à nous-mêmes), en diminuant peu à peu tout ce qui génère plus de toxines que cela ne fournit d’éléments intéressants pour le corps, en rééduquant le goût comme on rééduque un bras après une longue immobilisation…

Il n’y a pas d’âge pour apprendre, il n’y a pas qu’un seul chemin, mais il n’y a qu’une constitution de base de l’être humain : pour savoir ce qui est bon pour nous nous devons premièrement nous connaître, et deuxièmement ne pas avoir les sens trompés et déformés par des constituants qui n’auraient jamais du s’approcher de notre tube digestif…

Ainsi on peut redécouvrir un autre plaisir, sans aucune frustration, sans aucune contre-indication, sans aucune restriction : si un aliment nous appelle c’est que nous en avons besoin, et quand le besoin est satisfait l’envie cesse naturellement. Ainsi comme nos besoins évoluent quotidiennement et même au cours de la journée, il est normal d’avoir des envies qui évoluent également d’heure en heure. Prévoir un menu pour le repas de fin de semaine est ainsi une étrangeté de la vie moderne : comment connaître à l’avance les besoins de notre corps ? C’est sur le moment qu’il est aisé de sentir si nous avons plus envie de croquer une pomme ou de boire de l’eau…

Une fois ceci intégré, une période de transition plus ou moins longue peut-être envisagée plus sereinement.

 

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