Une autre vision

(source inconnue)

France, 2025 (approximativement)

Un revenu universel a été mis en place.

Sans condition autre que de vivre de manière suivie sur le territoire, et d’avoir la nationalité française.

Il est attribué à chaque enfant 500 euros mensuel placés jusqu’à majorité ou nécessité (cas très spécifiques et non discutés ici), et à chaque adulte 2000 euros mensuel.

Sans impôts, sans taxes, sans prélèvement ultérieur, sans contrepartie.

L’humain est actif, inventif et créatif par nature. L’humain n’est pas un glandeur qui passerait toutes ses journées à ne rien faire s’il le pouvait. Et ceux pour qui ce serait éventuellement le cas peuvent tout à fait avoir une autre fonction, à première vue invisible pour ceux qui les jugent ainsi. La création peut prendre différents aspects, et de nombreux fonctionnements existent et cohabitent harmonieusement.

Cette société l’a compris, et a mis en place ce qu’il faut pour que chacun puisse donner ce qu’il a de plus beau en créant sa vie et en participant à la société et au bien commun.

Les activités se font d’abord par affinités, envie, passion, découverte.

Celles qui sont nécessaires pour le collectif humain peuvent être valorisées avec un revenu ou des avantages supplémentaires (logement ou autres) :

– gestion des déchets (les réduire en amont, les revaloriser, les ramasser, les transformer),

– alimentation saine et durable (l’inverse de ce qui se faisait au XXe siècle, cohabitation des circuits courts et locaux et des échanges justes et mesurés inter-territoires),

– santé globale (prévention, accompagnement, suivi, urgences),

– solidarité, entraide et résilience,

– culture, création, recherche,

– …

Les activités devant être choisies par vocation/compétences/aisance et non par défaut ou pour des questions financières sont valorisées différemment (reconnaissance, formation, temps libre, soutien, cercles d’échanges et de réflexion, liberté d’expérimenter dans le respect des fondamentaux de la société… tout ceci allant être appliqué à toutes les activités à terme), notamment tout ce qui est en lien avec :

– les enfants,

– la justice,

– gestion des ressources (eau, énergies, matériaux…)

– les personnes en incapacité ponctuelle ou durable,

– la sécurité,

– la diplomatie,

– …

La sécurité et le respect des personnes est une base dans chaque activité.

Concernant l’accueil des personnes étrangères voulant venir vivre ponctuellement ou s’installer sur ce territoire, rien n’est fait ni pour empêcher ni pour encourager.

Ceux qui viennent chercher refuge sont accueillis, hébergés (sans regroupement/ghetto.. mais répartis dans des espaces divers en fonction des possibilités), et reçoivent le temps de leur présence un revenu minimum également, le temps de savoir s’ils souhaitent et peuvent continuer l’expérience. Dans un premier temps prise en charge des traumas, accompagnement selon les besoins, participation aux activités selon envies et possibilités individuelles. Soutien et aide pour trouver sa place, ses compétences, ses envies, et accompagnement vers un lieu de vie hors de l’hébergement temporaire si la personne souhaite s’installer et que rien ne s’y oppose (choix collectif).

Pour tous les habitants de cette société, les besoins de chacun sont respectés, et ce dès l’enfance.

Nul ne se sent exploité, chacun est valorisé, et tout le monde participe à sa façon à ce que le monde qui l’entoure soit un endroit dans lequel il apprécie d’évoluer.

Un travail a été fait à tous les niveaux pour reprendre les bases : communication, empathie, émotions, sens de la vie, sens du collectif, choix personnels et responsabilités, interdépendance, résilience, optiques d’avenir. Les enfants étaient les plus réceptifs, les parents ont du suivre et apprenent à désapprendre et expérimenter avec aisance et audace un autre système de valeurs et de croyances.

Les actionnaires ont du trouver de nouvelles façons d’investir dans l’intérêt de tous.

Le profit pour le profit n’a plus de sens. Le vol et les violences non plus. Ceux qui s’y essayent sont écoutés, des médiations sont faites pour échanger entre personnes lésées et agresseurs/voleurs. L’écoute et l’échange sont privilégiés et accompagnés avec bienveillance. Il est question de chercher les causes et les possibilités de réparer ou réorienter ensuite. Tout le monde est mis à contribution, il n’y a pas de jugement ou de punition, et si vraiment il s’avère qu’une personne met en danger ou lèse d’autres personnes et que rien n’est trouvé autre que de la mettre à l’écart de la société, ce sera fait dans les meilleures conditions qui soient, car la privation de liberté de mouvement est suffisante, et ne doit pas enlever les autres droits à accompagnement et évolution.

Les activités ne trouvant plus de personnes pour s’investir permettent de vastes réflexions : sont-elles utiles ? Nécessaires ? Cohérentes ? Viables ? Durables ? Résilientes… Doivent-elles se renouveler, trouver de nouvelles façons d’être… ou non ? Pour quelles raisons n’y a-t-il pas suffisamment de personnes qui s’y intéressent et permettent à ces activités de perdurer ? Quelles évolutions possibles/souhaitables ?

Les humains se reconnectent peu à peu à leur essence, s’ouvrent à de nouveaux horizons, et découvrent qu’un autre monde est à portée de main. Cela prend moins de temps que tout ce qui aurait pu être imaginé. Il n’y avait plus le choix. Et c’était le moment.

 

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Ce texte est le fruit d’un rêve semi-éveillé, une vision d’un futur possible, une inspiration d’un autre monde peut-être… Difficile de transcrire des images perçues dans un état méditatif en mots, mais si c’est bien dans l’air du temps, ce sera reçu, complété et amplifié.

Vous pouvez partager ce texte à condition de ne pas le dénaturer. Vous pouvez le faire vôtre et le faire évoluer, les droits d’auteur n’existent pas de là où il vient. Merci d’en respecter l’essence et l’idée. Merci de lui donner du sens dans le quotidien qui se crée.

 

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