Incarnation, ancrage et conscience

Hello hello… Vous qui me lisez, pensez à me faire un petit coucou en commentaire ou sur ma page Facebook ! Je suis toujours poussée à écrire de nouveau mais parfois je ne me rends pas bien compte si c’est utile ou non pour quelqu’un, et oui, même si cela ne change en rien mon écriture et ce qui passe, ça peut aider pour le moral quand même ! 😉

[attention, ce texte part dans tous les sens,
n’est pas structuré consciemment,
et peu sembler sans queue ni tête
même si d’un certain point de vue tout est lié dans ce qui est partagé]

Ce qui m’amène à écrire à présent est la périlleuse question de l’incarnation et sa corollaire : l’ancrage.

De celles et ceux qui sont parfois hantés par les questions existentielles (« que fais-je ici, qui suis-je, pourquoi tout ça… »), qui n’a pas entendu ou lu au moins une fois (probablement plutôt une dizaine de fois ou plus) « tu n’es pas complètement incarné.e / tu refuses l’incarnation / tu as un problème d’ancrage (…) » et toutes les variantes possibles ?

Bonne nouvelle… Ce n’est pas une vérité absolue et infranchissable.

Je ne dis pas que ce n’est pas un point de vue possible (qu’est-ce qui ne l’est pas ?), mais que la question est : est-ce utile et cohérent pour vous, là, maintenant ?

Parfois, l’ancrage est indispensable certes. Mais certaines personnes considérées comme « non ancrées » peuvent l’être bien plus qu’il n’y parait !

Des visions et compréhensions qui me tombent dessus ces temps-ci, on me fait revisiter ces notions et cela m’apporte de nouveaux éclairages fort intéressants sur la question.

Je suis de celles que l’on considère « avec un problème d’incarnation »… Refus de venir (j’en suis même née par le siège ;D ), envies de partir récurrentes (sans passage à l’acte, hein), questions existentielles sans fin (façon de parler mais bon..), difficultés à agir dans la matière (arf), troubles du spectre autistique, hypersensibilité, douance et tout et tout.

Chaque fois que la question se pose on me le balance assez facilement « oh toi tu as un problème d’ancrage… ». Cela m’est en effet arrivé ponctuellement, donc je vois également bien de quoi il s’agit, mais non, sorry non, tout bien considéré je n’ai pas de problème structurel d’ancrage, ni même d’incarnation !

Car l’ancrage, je le vis dans mon corps, dans mes corps. C’est une réalité énergétique qui est presque aussi physique pour moi que de voir mes mains bouger en réponse à mes influx nerveux. (Autant préciser au passage, pour que d’autres se sentent moins seuls, qu’il arrive aussi régulièrement que dans certaines circonstances mes mains et le reste ne répondent pas à mes demandes conscientes : je passe trèèès facilement en état méditatif proche d’un état hypnagogique).

J’ai depuis des années une connexion à la Terre, à l’Univers, à mon corps et une reliance entre ces différents centres d’énergie puissante, constante, et parfaitement perceptible. Et je sais généralement quand ça cafouille sur la ligne… Je le perçois, je le sens, je le vis bien souvent en toute conscience.

En parallèle, je découvre peu à peu les « bénéfices secondaires » de ce qui donne l’impression que je suis « peu incarnée ». A vrai dire, je ne sais pas si c’est courant ou si je suis une exception, mais je peux faire des recoupements avec différents témoignages et lectures, et si c’est une exception alors nous sommes quand même nombreux. Pour l’anecdote, la page la plus lue ces derniers mois sur ce site est celle parlant des familles d’âmes 😉

Je suis prête à parier que si j’avais fait un article sur Dolorès Canon et son livre « Les trois vagues de volontaires et la nouvelle terre », cela arriverait juste avant ou juste après. Et c’est ce qui me pousse à écrire ici et maintenant, je ne sais pas encore pour qui ni pour quoi mais je sais que ce sera utile à quelqu’un.

Quelqu’un de persévérant sûrement vu comme ce texte est décousu et part dans tous les sens !! C’est plutôt inhabituel, les énergies du moment sont farceuses.

Alors, toujours là ?

Donc, je disais, l’incarnation… Pour reprendre un des éléments qui m’a chamboulée énergiquement et profondément à la lecture du livre de Dolorès Canon, il est possible d’arriver en ce monde sans avoir de passé « incarné » sur cette planète (si vous n’êtes pas familier avec les concepts de réincarnation, d’âme, de conscience – hors religion et hors dogme, on parle ici d’expérience directe comme dirait Marc Auburn, dont je recommande également la lecture du livre – vous pouvez faire un tour en vous-même voir si cela fait écho et revenir ensuite). Sauf que, une âme* ne tiendrait pas le coup en arrivant sur Terre sans un minimum de repères et de « passif » dans sa base de données. Il y aurait alors, préalablement à l’incarnation à proprement parler, un phénomène nommé « imprégnation ». Des mémoires sont téléchargées dans la base de données de l’âme en rapport avec l’expérience qu’elle a choisit de venir vivre sur le plan terrestre. Ces mémoires deviennent aussi réelles que si elles avaient été vécues par la même âme dans un corps incarné, mais ce ne sont pourtant pas les siennes. Ce phénomène pourrait d’ailleurs intervenir en complément dans n’importe quel processus d’incarnation, y compris donc pour une âme ayant toujours vécu sur Terre mais ayant besoin de renouveau dans sa base de données. Bref, si l’on met sous hypnose régressive une personne dont l’âme a été imprégnée il pourra y avoir des mémoires de vies « antérieures » terrestres, même si c’est sa première incarnation… Ou, il pourra ne pas y en avoir d’accessibles, car cela ne sera pas nécessaire pour l’expérience prévue (et comme tous les cas de figure existent dans ce grand terrain de jeu, il pourra aussi ne pas y avoir de mémoires accessibles pour une personne qui aura de nombreuses vies « réelles » « antérieures » !).

Je note « antérieure » entre guillemets car 1/ sur le plan de la conscience le temps n’est pas la même réalité 2/ cela peut aussi être « postérieur » à la vie présente.

Je continue ? Donc, imaginez, vous êtes « volontaire » pour venir sur Terre dans cette période disons… particulière. Vous savez plus ou moins ce que vous allez vivre et pourquoi vous y allez (moi je pense qu’on le sait parfaitement même si on oublie tout une fois arrivé ici, mais tout le monde n’est pas si catégorique donc on va laisser un petit flou artistique pour le principe). Vous choisissez les options d’incarnation répondant à la fois à vos propres besoins d’évolution (bah oui, hein, tant qu’à faire, c’est un peu le jeu de la conscience et des univers) et aux besoins de l’ensemble « Terre / humanité / etc. », en accord avec vos éventuelles « hiérarchies » (le mot n’est pas bon mais cela rend accessible certaines choses peu compréhensibles si l’on n’a pas vécu dans d’autres dimensions où la télépathie / l’harmonie / la symbiose sont des réalités bien au-delà de ce qui est imaginable ici) : familles d’âmes, familles planétaires, groupements d’intérêts non terrestres et autres… En fonction de ces choix et options, vous construisez les bases de la personne humaine que vous allez incarner. L’imprégnation a lieu en résonance / adéquation avec ces choix afin de permettre votre venue sur la planète (possible aussi lors d’une « mise à jour » pendant l’incarnation). Grossesse, naissance, oubli (ou non pour certains !). Vous commencez à faire votre vie et vos expériences de terrien/terrestre.

A partir de là, tous les scénarios sont possibles, car tout le monde n’est pas venu vivre la même chose. Je ne parlerai donc ici que d’une micro partie possible, pour l’exemple et parce qu’il y a peu de témoignages sur le sujet.

Vous avez conscience du décalage, d’une différence, et en même temps vous êtes plutôt bien « adapté ». Vous accédez facilement aux points de vue et vécus des autres. Vous comprenez différentes réalités, même si parfois elles sont contradictoires.

C’est ce que je nommais au départ le « bénéfice secondaire ». Peut-être même primaire, peut-être était-ce l’un des buts. Pouvoir envisager tous les vécus, toutes les expériences, tous les points de vue. Oh cela peut prendre du temps à être intégré et accepté. Les premières réminiscences de mémoires (ici probablement imprégnées) peuvent être violentes voire traumatisantes. Certaines peuvent être magiques et irréelles. Car vous avez la capacité de voyager vite et loin dans les mémoires, les mondes, les dimensions, les émotions. Un jour vous vous souvenez (rêve, hypnose, méditation…) avoir vécu en Egypte ancienne (cas plutôt courant, ça doit faire partie d’un des programmes standard de reconnexion à quelque chose), un autre, alors que vous êtes tranquillement à attendre que le sommeil vienne, vous vous voyez en train d’étrangler quelqu’un, en le vivant à la fois avec votre conscience « présente » qui observe et surtout en étant réellement la personne avec tout son vécu, son histoire, ses émotions. Un jour vous êtes une bulle de lumière consciente de tout ce qui est et baignant dans un amour absolu, un autre vous vous découvrez avec effroi « capable » des pires atrocités que l’humain puisse commettre. Pas forcément pour les avoir vécu réellement, plus vous avancez plus l’expérience peut s’enrichir en allant piocher dans la base de données géante de la planète sans toute la charge émotionnelle d’une « vraie » vie passée (ou imprégnée), mais au début il est possible de se sentir confus et de ne plus comprendre où l’on en est. Heureusement, à ce stade en général (je vous le souhaite) vous avez atteint une expérience, une connaissance et un recul suffisant pour ne pas vous identifier à ce que vous voyez/vivez lors de ces visions/voyages/rêves et savez que ce n’est que quelque chose qui vous est montré, et que c’est dans un but précis. Plusieurs raisons possibles encore : 1/ nettoyage-transmutation de mémoires collectives (champs morphogénétiques selon une autre appellation que j’associe au phénomène) ; 2/ conscientisation nécessaire pour votre propre évolution et notamment sortir des boucles de jugement ; 3/ apprendre à faire autrement pour qu’on arrête de reproduire les mêmes c****………

Vous vous retrouvez ainsi, au fil du temps, des expérimentations et du vécu, à faire la part des choses entre vos croyances / jugements / peurs (…) hérités (culture, éducation, pays, religion, etc.), entre ce qui constituerait possiblement votre « nature profonde » (ce qui reste stable malgré tout, au-delà de toutes les confrontations et complexités de l’incarnation), et la diversité des possibles existants sur ce plan terrestre (et parfois sur d’autres). Vous pouvez expérimenter le temps d’une projection mentalo-énergétique (pas uniquement mentale, la différence est significative, quant aux émotions leur implication impérative au début devient facultative à un certain stade pour le bien de l’expérienceur !) ce que c’est d’être… n’importe qui. Et ce en conservant votre centrage et vos « valeurs » (enfin celles qui ont survécu). Vous savez qu’il n’y a pas de « bien » ou de « mal » dans l’absolu car vous avez vécu – même un instant – la déconnexion, la souffrance, l’amour, l’horreur, la transformation, la mort, la vie, de tous les côtés (bourreau, victime, observateur).

Le jour où vous réalisez pouvoir vous mettre virtuellement quelques instants dans la peau d’un tortionnaire, avoir accès à ce qu’il vit à tous les niveaux, tout en restant pleinement conscient en arrière-plan de ce qui vous êtes actuellement et de ce qui a toujours été une base pour vous (par exemple « ne pas faire de mal à autrui », « ne pas mentir », ne pas voler », et toutes variable de « être une bonne personne » possible…) vous pouvez être déboussolé plus ou moins longtemps même si cela ne remet pas en cause directement vos bases.

Moi j’ai cru devenir folle à plusieurs reprises. Je ne comprenais pas pourquoi j’avais accès à ça… L’avais-je vécu, avais-je commis ces atrocités et peut-être bien d’autres, est-ce que je pouvais être « moi » ET « ça » ?

Heureusement, les énergies savent où elles nous emmènent, et je n’ai jamais eu accès au pire sans avoir accès à l’équivalent « meilleur ». Des bains d’amour pur et universel, sans entrer dans les détails qui ne seraient pas utiles ici. Ça équilibre.

Quelques mois après l’intégration de cela, je peux enfin écrire et partager.

Je ne partagerai pas mes conclusions, mes compréhensions, mes opinions. Juste le vécu brut tel que livré plus haut. Le reste c’est le boulot de chacun.

L’autre partie de ces expériences, c’est la capacité du (des) corps à laisser circuler des énergies « super haute tension ». A « bosser » sur plusieurs plans simultanés (là pour le coup je suis sûre qu’on est nombreux, même si on ne se retrouve le plus souvent que 10 à 100 « entités énergétiques déportées » environ au même endroit au même moment). Parfois, je suis là dans mon corps physique, active ou non, et je me retrouve à recevoir de gros influx énergétiques (ça court-circuite souvent mon corps physique qui doit alors faire pause sur les activités non vitales). Parfois j’ai des images, des flashs, je peux identifier plus ou moins la cause, l’origine de ce changement d’énergie et sa raison. Parfois pas du tout, je sens juste que quelque chose passe et j’ai l’impression d’être une simple antenne-relais sans avoir aucune idée du contenu ou même de la nature de ce qui passe par / à travers moi.

Parfois, je me retrouve à vivre pleinement l’expérience déportée en restant consciente de mon corps physique et de son environnement. Le plus souvent je pourrais traduire ça en « opérations de maintenances et de mise à jour des systèmes énergétiques liés à au plan d’expérience Terre ». C’est toujours intense, émouvant, remuant. Mon corps physique est quasiment toujours mis à contribution, les centres énergétiques de celui-ci tournant à plein régime pendant qu’une version énergétique / éthérique (astrale ?) de moi-même se trouve mise à contribution bien loin de moi (régulièrement à une bonne distance autour de la Terre, en tous cas c’est les images qui me sont transmises… Ne s’agissant pas de sortie hors du corps à proprement parler, je n’ai accès qu’à ce que « les plans supérieurs » veulent bien me laisser voir ou me montrer).

Donc pour moi, aucun doute, les réalités « invisibles » et « énergétiques » sont très concrètes et vécues aussi réellement que ce que je peux vivre dans le monde physique qui m’entoure (si tant est que ce soit comparable). Grâce à Internet, je peux rassurer mon mental qui sait que je ne suis pas la seule consciente de cela, ni la seule à vivre ce type d’expérience. Je sais aussi la diversité d’expériences et de contributions possibles, et que toutes ne me sont pas accessibles actuellement. Je sais aussi que j’ai un libre arbitre relativement limité en tant que « moi, Pénélope », puisque tout est organisé à d’autres niveaux de mon être. J’en ai conscience, simplement. C’est-à-dire que je SAIS que ça est. Que je l’accepte ou non importe peu, c’est une réalité incontestable pour moi, et c’est ok car je suis en accord avec les choix faits (l’avantage de la conscience qui n’est ni foi ni croyance). Parfois je m’en offusque, parfois je me rebiffe, parfois j’accepte et je me résous, côté mental et égo ce n’est pas tout lisse. Mais au fond, toujours, je sais.

Voilà, ce roman est terminé, je l’ai écrit en deux fois avec une pause de quelques heures, et je ne me relirai pas avant de publier.

*Ne vous formalisez pas sur le terme « âme », j’utilise ça car c’est facile à comprendre en général… Certains sont à cheval sur ce qu’englobe le mot « âme », ici cela désigne simplement l’entité énergétique dirigée par la conscience. L’âme inclue ainsi les mémoires d’autres vies (ici ou ailleurs) ainsi que la charge émotionnelle de celles-ci. La « conscience » serait plutôt un cran au-dessus…

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